Il se rappelle ce jour où
ils ont discuté jusqu’à plus de 4 heures du matin sur son comportement. Elle
venait de lui faire encore une scène et il lui avait dit qu’elle méritait une
bonne fessée. Elle était sidérée par ce qu’il lui avait dit. Thierry était un
fesseur, il avait connu d’autres femmes et les avaient toujours fessées. Mais
Aline, il ne l’avait jamais fait, il avait une relation vanille avec elle. Il
n’avait jamais osé en parler avec elle, ni même essayé. Elle semblait si forte
à l’extérieur mais si sensible et fragile à l’intérieur. Jusqu’à ce jour où
excédé par sa mauvaise foi, il lui avait dit qu’elle en méritait une. Dans le
lit, elle lui avait demandé pourquoi il avait dit cela :
-
Tu n’oserais pas me mettre une fessée quand
même, c’est très honteux cela, dit Aline
-
Mais tu en mériterais une et une déculottée,
je te promets, et là je me retiens pour ne pas le faire
-
Mais …
Thierry s’était assis contre
le dossier du lit et lui avait expliqué qu’il était un fesseur et avait
toujours eu des relations particulières avec les femmes qu’il avait connues.
Aline ne l’avait pas coupé une seule fois, elle avait écouté et au fond d’elle,
même si elle trouvait cela particulier, elle savait qu’elle aimerait pouvoir
compter sur lui quand elle débordait de trop. Mais comment lui dire ?
-
Mais tu ne me le feras pas à moi ?
dit-elle d’une toute petite voix
-
Je ne te le ferais jamais si tu n’es pas
d’accord mais tu vois, cela t’apprendrait à mieux te comporter, à assumer tes
bêtises, ta mauvaise foi, et après une bonne fessée, tu ne serais plus en
colère après toi, et tu pourrais mieux te pardonner d’être ainsi. Et moi je ne
serai plus fâché aussi.
-
Tu es fâché là ? lui demande Aline
-
Oui car tu as été odieuse, tu n’en fais qu’à
ta tête, tu te mets dans des situations pas possibles et ensuite, tu es mal
pendant des jours et on tourne en rond. Alors qu’après une bonne fessée, cela
remet les idées en place à tout le monde et ensuite on en parle plus, tu te
pardonnes et moi aussi.
Aline est dans les bras de
Thierry, il lui caresse les cheveux tout en continuant de lui expliquer.
-
Mais une fessée, cela fait mal quand même,
dit-elle
-
Oui cela fait mal, même parfois très mal en
fonction de la bêtise
-
Mais si j’ai mal, je vais pleurer
- Oui surement, et cela te libérera, la rassure
Thierry, mais tu sais, cela va progressivement, je ne tape pas comme un brute,
loin de là, il y a pleins d’étapes que l’on respecte.
-
Et là, toi tu penses que j’en mérite
une ?
-
Oh oui et je te promets que mes mains me
démangent
-
Et tu penses que je serais mieux après et que
je pourrais dormir ensuite soulagée ?
-
Mais bien sur, veux-tu que je t’en donne
une ? demande Thierry
-
Je ne sais pas, j’ai peur, j’ai peur d’avoir
mal
-
Tu auras mal, ce ne sont pas des caresses,
mais tu seras mieux ensuite
-
Et tu ferais cela à chaque fois que je ferais
n’importe quoi
-
Si tu es d’accord pour que je m’occupe de ton
éducation, oui je le ferais et là je ne te demanderai plus ton accord. Mais
jamais je n’en abuserai, tu ne serais fessée que lorsque je juge que ton
comportement est inacceptable, pas parce que nous avons une scène de ménage, ou
que la vaisselle n’est pas faite, ou etc… c’est par rapport à ton comportement,
ta mauvaise foi, tes mensonges pour ne pas assumer, etc…
- Tu sais, là je ne vais pas bien à l’intérieur
de moi, tu crois que ta fessée me ferait du bien ?
- Mais bien sur, veux tu que je te fesse ?
mais je te préviens, je n’arrêterai pas au bout de 3 claques car tu as mal, je
ne serai pas trop sévère car c’est ta première mais tu auras mal à tes fesses,
donc réfléchis bien avant de dire oui. Après il sera trop tard.
Aline est envahie par des
pensées contradictoires, elle a envie d’essayer pour se sentir mieux mais elle
a très peur d’avoir mal. C’est délicat de lui confier ainsi son éducation.
Thierry sait qu’elle va accepter, elle en a envie mais a du mal à l’accepter.
Mais il a besoin qu’elle accepte pour le faire, il faut qu’elle accepte de lui
remettre entre ses mains, son éducation. Et seulement et seulement là, il
deviendra son fesseur.
-
Si j’accepte là maintenant, ce sera pour
toujours ? demande Aline
-
Jusqu’à ce que ton comportement ne soit plus
néfaste pour toi mais j’ai du travail ma chérie, et tu vas en prendre des
fessées, et tu bouderas souvent mais si tu acceptes, je ne te passerai rien,
absolument rien. Tu passeras des heures au coin, jusqu’à ce que tu assumes tes
actes, et demande pardon.
-
Le coin ? mais attends c’est très gamin
ça et c’est ridicule
-
Autant que la fessée, mais tu as un
comportement de gamine donc tu seras punie comme tel et tu es aussi ridicule
quand tu tapes du pied parterre et que tu boudes
-
C’est vrai, tu as raison.
-
Alors tu réfléchis et on en rediscute demain
ou les jours suivants et si tu veux une fessée maintenant et demain on signe un
contrat.
-
Un contrat ? mais de quoi ?
-
Disant que tu acceptes que je prenne ton
éducation en main, et on note sur le contrat les points que tu veux que je
corrige chez toi
-
Dis donc c’est sérieux, tu as fait cela aussi
chez les autres femmes ?
-
Oui bien sur mais avec elles, c’était
différent, j’étais leur coach et je ne vivais pas avec elle.
-
Ah d’accord. Et tu savais comment qu’elles
faisaient des bêtises ?
-
Elles me les disaient
-
Mais elles sont bêtes, pourquoi les
dire ?
-
Pour les corriger et s’améliorer, mais tu
n’en es pas là du tout ma puce, toi on va déjà essayer de te faire assumer
celles que je vois
-
Tu veux bien me la donner alors ce
soir ?
-
Mais oui, mais tu as bien réfléchi ? car
quand tu seras sur mes genoux, on ne reviendra plus en arrière
-
Je ne sais pas si j’ai bien réfléchi mais
tant pis, on verra
-
Parfait
Thierry s’installe bien
contre le dossier du lit, allonge ses jambes et fait signe à Aline de
s’allonger. Elle le regarde, regarde ses genoux puis lève son regard vers lui.
Elle n’arrive pas à venir d’elle-même sur ces genoux. Thierry le sait et il sait
aussi qu’il va devoir l’aider mais il la
laisse encore un peu réfléchir et revenir sur sa décision. Il voit de
l’angoisse dans son regard, il lui tend la main, elle pose la sienne dedans, et
il la fait basculer sur ses genoux. Thierry est content de lui en avoir parlé
ce soir, il en a tellement envie de la fesser. Pas tant au niveau punitif
qu’érotique. Fesser lui manquait. Il sent au creux de son ventre, un plaisir
qui monte, il respire pour refouler temporairement ce désir pour s’atteler à sa
tache. Il sait qu’il va devoir y aller doucement mais fermement. Elle doit
apprendre à se contrôler.
Il pose sa main sur ses
fesses et lui demande si elle est toujours sure et sa réponse est toujours
positive. Il caresse ses fesses par-dessus son pyjama. Elle se met toujours en
pyjama quand elle est en colère, elle sait qu’il a horreur de cela. Il lève la
main et commence à claquer, pas trop fort, il ne veut pas l’effaroucher. Il
recommence sur l’autre fesse, il sent qu’elle est contractée, mais il poursuit
ainsi, sans augmenter la puissance. Au bout d’un certain temps et de claques, il
lui dit :
-
Tu te rappelles ce que je t’ai dit à propos
de la fessée Aline ?
Bonjour Chipinette,
RépondreSupprimerJ'ai parcouru votre premier récit et j'ai imaginé votre scène de la fessée qui réunirait Thierry Lhermitte et Isabelle Huppert (qui a un phrasé langoureux, presque triste) et servis par vos dialogues joués par ces deux excellents comédiens. Un clin d'œil au film diffusé début 2016 et intitulé : "la femme de mon pote" (1982/1983).
Excellent. Peter Pan.
Merci Peter Pan, contente que cela vous plaise!!!
SupprimerHa super, moi qui adore les séries, je vais me régaler. je vais filer à l'épisode 2. Très belle histoire, bien racontée, Chipinette !
RépondreSupprimerMerci Héléa, je suis convaincue que tu vas apprécier Thierry et Aline!!! bonne lecture
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