Les fesses de Madame

Madame sort du bain enveloppée dans une grande serviette. Elle s'installe à plat ventre sur le sofa. Présente son adorable derrière aux hommages de son soumis. Des fesses bien rondes galbées, soyeuses.

- " Soumis, viens ici! Viens embrasser les fesses de ta maîtresse".

Un tel ordre n'est jamais considéré comme une punition. C'est au contraire une récompense!

Une adoration qui se fait à genoux pour être à bonne hauteur. Pour être à la bonne place. Dans le bon rôle.

Le soumis commence par de petits frôlements du bout des lèvres. Presque des chatouillements. Sur toute la surface des fesses qui se décrispent et s'offrent.

Le soumis humecte ses lèvres pour les rendre plus douces.

Il veille à honorer chaque centimètre carré de peau qui se couvre de chair de poule.

De petits bisous silencieux. Son souffle chaud la fait frissonner.

Parfois il ose frotter sa joue contre les joues de sa Maîtresse. C'est doux c'est chaud. Il respire les arômes distillés par la peau auxquels se mêle la discrète odeur des sels de bain.

- Applique-toi, soumis. Fais plaisir à ta Maitresse.

Il y risque la pulpe des doigts. Comme des pattes de mouche. Des frémissements de milliers d'ailes de papillons en surface épidermique.

Ca dure très longtemps. Madame est plongée dans un roman. Offerte aux baisers doux. 

La pensée d'une telle différence de traitement entre ses fesses à lui et celles de sa Maitresse renforce sa soumission.

Les siennes sont punies, encore rouges et brûlantes d'une récente fessée. Forcées par un lourd rosebud qui les contraint à rester ouvertes. Celles de la Maîtresse méritent tous les égards. Faites de soie blanche qu'il faut traiter d'une exquise douceur. Adorer.

Il y pointe la langue. La mouille de salive. Il lui arrive parfois d'oser mordiller les fesses là où elles sont les plus charnues. Sans y mettre les dents. Pour faire gémir sa Maîtresse.

Il sait que toute maladresse sera châtiée d'un claquement sec de la cravache. Il s'applique. Son nez musarde parfois entre les deux rondeurs, dans le sillon profond qui se fermera ou s'offrira au grée des envies de Madame.

Si sa Maîtresse ne l'a pas mis en cage, son sexe se dressera, dardant dans le vide un gland à vif avide de caresses.

Mais le soumis ne doit penser qu'au bonheur de sa Maîtresse et à l'honneur qu'elle lui fait de lui offrir ses fesses.