Ca faisait longtemps
que Lylye avait ce projet : nous inviter, Mary et moi, pour voir si c’était une
bonne idée. Il faut reconnaître qu’au cours de la soirée, les avis ont
divergés. J’ai pour ma part, trouvé que l’idée était excellente, et je pense ne
pas trop m’avancer en affirmant que Mary était plutôt d’accord avec moi.
Déjà dans les
semaines qui ont précédé, j’ai été tout à fait surpris par certains messages :
Lylye : immunité immunité le 6 mai lol
Lylye : on a droit de rêver non ?
Moi : Tu peux toujours demander…
Lylye : Hein ?
Lylye : Je sais
que ze reve debout mon dieudinou
Moi : Tu nous formuleras une demande et nous te dirons si
elle t'est accordée…
Lylye : Ahahahah
Lylye : Autant faire ...
Dans un violoncelle alors
Je n’en ai plus entendu parlé et j’ai été tout à fait interloqué
à la fois par cette requête tout à fait inopportune, mais surtout par ce
revirement final. Ceci en faisant abstraction d’une remarque tout à fait
déplacée à propos d’un instrument de musique que j’affectionne
particulièrement.
Pour avoir demandé l’immunité sans la moindre justification,
j’ai présumé que Lylye avait fauté à de nombreuses reprises, et je me suis pendant les semaines
précédentes préparé psychologiquement à découvrir des bêtises effroyables.
Lorsque je suis
arrivé, Mary était déjà là et Lylye s’est montré très accueillante. Ne voulant
faire montre d’un excès de suspicion, j’ai mis cela sur le compte de
l’hospitalité. La conversation était plutôt détendue et nous n’avons pas
immédiatement abordé de sujets susceptibles de mettre notre hôte mal à l’aise.
On concevra qu’une veille de deuxième tour, les sujets n’étaient pas difficiles
à trouver.
Cependant, ce
n’était qu’une question de temps avant que nous commencions, Mary et moi-même,
à ouvrir dossiers méritant une certaine attention. Inutile donc de décrire
notre surprise lorsque Lylye s’est empressée d’apporter le repas.
Mary et moi-même
avons échangé des regards atterrés devant une stratégie si mesquine. Notre hôte
tentait d’exploiter notre courtoisie et de nous prendre en otage. Nous nous
sommes tacitement accordés pour couper court cette tentative et mettre les
points sur les “i”.
Nous avons remis
nous mêmes les entrées dans le réfrigérateur tant Lylye affichait une
résistance dénotant sa volonté de gagner du temps. Une fois cela fait, une
explication de texte s’imposait : Mary et moi nous sommes installés dans le
canapé et nous avons demandé à Lylye de se placer devant nous pour un échange
libre et constructif.
Quelle a été notre
surprise lorsque nous l’avons vue tourner en rond, discuter de sujets sans
rapport avec notre demande, et utiliser une foule de prétextes aussi peu
convaincants les uns que les autres. Face à tant de mauvaise volonté, notre
patience, pourtant légendaire, s’est rapidement épuisée. Avec la bénédiction de
Mary, j’ai mis le chronomètre de ma montre en marche, et j’ai commencé à
annoncer un compte à rebours partant de dix.
Mary ne s’est pas
opposée, en effet le délai laissé était largement suffisant pour une personne
se trouvant dans la même pièce. Nous avons été consternés en la voyant louvoyer
et finalement arriver avec deux minutes de retard. Pour franchir une distance de
quelques mètres, il lui avait fallu cent-trente longues secondes. Nous étions
tous deux outrés par un tel étalage de mauvaise volonté.
Tandis que Lylye
attendait devant nous, nous avons entrepris par souci de transparence de nous montrer les messages qu’elle nous
avait envoyé. En les voyant, nous avons compris pourquoi Lylye s’était bien
gardée de nous en parler… Consternés par ces tentatives mesquines de
négociations, nous avons décidé
d’entamer la punition.
Mary avant de
procéder m’a révélé un ignoble forfait : Lylye avait osé la traiter d’ancêtre. Rien qu’écrire ce mot me
rappelle le point auquel j’ai été horrifié par cet infâme manque d’égard. Il
allait de soi qu’une faute aussi impardonnable ne pouvait pas rester impunie.
La galanterie étant une
valeur que je défends, j’ai proposé à Mary de commencer. Elle a commencé la
fessée avec une miséricorde flagrante et nous avons été atterrés par l’absence
de reconnaissance avec laquelle Lylye recevait cette punition. Dans un autre
élan de mansuétude, Mary a envoyé Lylye au coin pour qu’elle se ressource et
nous avons supposé qu’en réponse à notre magnanimité, elle se montrerait
reconnaissante en se comportant de façon recueillie.
Et pourtant, elle
n’a pas cessé de se retourner, de parler et de couvrir ses fesses avec ses
vêtements.
La situation était
claire : nous n’avions pas été suffisamment sévères et Lylye tentait
d’exploiter notre grandeur d’âme. Nous avons dû nous y mettre à deux pour
qu’enfin elle se tienne tranquille au coin. Nous avons testé divers
instruments, avec un succès tout à fait relatif, et c’est lorsque j’ai sorti la
brosse de bain qu’un effet est devenu observable. Il a fallu lui mettre
quelques claques avec soin pour qu’enfin elle se montre raisonnable en faisant
preuve d’un minimum de docilité.
Après avoir laissé
Lylye méditer quelques minutes au coin, Mary m’a invité à poursuivre la fessée.
Par souci d’altruisme, j’ai mis de côté les instruments et me suis servi
uniquement de ma main droite. Tandis que je martyrisais ma délicate main
d’artiste en la rougissant sur un derrière qui me paraissait dur comme de la
brique, je m’étonnais de n’observer aucun signe de compassion..
Une fois mes
cent-vingt claques données, j’ai enfin pu reposer ma pauvre main et nous avons
consacré quelques instants à nous sustenter. Il faut avouer que Lylye avait
fait les choses en grand : nous avons eu le loisir d’apprécier une entrée faite
maison et nous avons compris pourquoi Lylye avait essayé de nous mettre en
bonne disposition en la servant avant la punition.
Toutefois, Lylye a
trouvé le moyen de gâcher ce moment de dégustation en désobéissant de façon
récurrente aux injonctions de Mary.
Ne pas dissimuler
ses fesses après une punition est la moindre des façons de montrer sa
reconnaissance, et nous avons été tout à fait déçus par la propension de Lylye
à recouvrir ses fesses ou marcher dos au mur. Nous lui avons rappelé plusieurs
fois que cette absence de coopération n’était pas tolérable, mais Lylye
persistait dans sa désobéissance.
Il paraissait clair
que nous avions fait preuve d’un excès de laxisme. Mais dans notre grande
miséricorde, nous avons attendu la fin du plat de résistance pour lui laisser
le temps de se raviser. C’était peine perdue, aucune remise de peine ne
devenait envisageable face à un tel entêtement.
Mary lui devait
encore des claques et reprit la punition. L’incorrection du comportement de la
Chipie rendait l’utilisation du martinet nécessaire. J’ai pu admirer la
noblesse du geste de Mary qui maniait cet instrument délicat avec habileté. Les
lanières décrivaient un ballet gracieux que Lylye ne paraissait pas apprécier,
tant elle gesticulait pour des raisons irrationnelles.
Et le compte n’y
était pas du tout : l’imprécision des nombres qu’elle énonçait dénotait son
manque d’application. Elle intercalait des onomatopées sans signification entre
les nombres et arrivait à se tromper sur une séquence d’entiers inférieurs à
cent-vingt. Lorsque l’idée qu’elle tentait de frauder ou de nous embrouiller
nous a effleurés, nous n’avons pas eu d’autres choix que d’en ajouter à des
fins de prévention.
Nous sommes arrivés,
non sans difficulté, au bout des cent-vingt coups. Et fort heureusement la
détermination de Mary était inversement proportionnelle à celle de Lylye, sinon
nous y serions encore.
Il nous restait un
ultime dossier à compléter : malgré mes rappels à l’ordre récurrents, Lylye a
une fâcheuse tendance à rester scotché devant des écrans la nuit au lieu
d’aller dormir. Les punitions précédentes n’ayant pas données de résultats
probants, il était temps de faire preuve de persuasion.
Elle avait une cane
modèle “junior”, un petit modèle qui me permettrait de lui communiquer toute ma
miséricorde. Je lui ai effleuré la zone postérieure une vingtaine de fois tout
en discutant technique avec Mary. Ce qui me surprenait le plus étaient les
désaccords sur la définition de l’effleurement. La bonté dont je faisais preuve
ne paraissait pas être appréciée à sa juste valeur. J’ai donc montré à Lylye la
différence entre l’effleurement et l’absence d’effleurement, et Lylye a
rapidement admis qu’il y avait une différence significative.
Nous avons fait un
petit câlin à Lylye avant de revenir à table pour déguster le dessert.
A la fin du dîner,
nous étions tous les trois d’accord sur le fait que cette réunion était une
bonne idée. Une personne parmi nous avait changée d’avis plusieurs fois dans la
soirée, et j’ai été rassuré en découvrant que si on lui exposait des arguments
convaincants, une personne censée était toujours disposée à changer d’avis.
Une pestouille sensée est-elle censée être convaincue si aisément?
RépondreSupprimeril faut dire qu'elle était face à des arguments de choc! donc elle a été convaincue très rapidement!! ahahahahaha
Supprimerlolll réfléchissez Max vous avez 3 h :p
RépondreSupprimerVoilà à la fois une soirée tout à fait conviviale et hautement éducative.
RépondreSupprimerVoilà 6 mois qu'elle s'est déroulée : n'est-il pas temps de récidiver, compte-tenu de ses effets si positifs ?
Il convient de saluer le dévouement et la mansuétude des deux éducateurs, ainsi que les efforts culinaires de Lylye, même si c'est en partie à des fins manipulatoires.
Manquerait peut-être pour que notre bonheur soit complet quelques photos édifiantes pour faire réfléchir chipies et chenapans à ce qui les attend en cas d'abus de la patience de leurs éducateurs, ainsi que pour graver dans l'esprit de Lylye ce qui lui pend au nez si elle se livre encore à de telles effronteries vis-à-vis de Mme Mary dont le maniement expert du martinet est ici chaudement admiré.
je me montre depuis d 'une sagesse exemplaire et mon DLPFA et Mary sauront s 'en montré gré :B
SupprimerMerci Richard pour ton post!
RépondreSupprimerNotre Lylye a pour l'instant tenu sa promesse et est presque sage!! Son fesseur sait récidiver régulièrement pour qu'elle n'ose plus un langage si déplacé et impertinent!
Pour les photos, il n'y en a eu qu'une par respect de notre chipie qui n'a pas voulu qu'on en mette plus et nous avons respecté!!
merci ma biche j 'apprécie grandement ce respect à l 'égard de mes pauvres petites fesses maltraitées durant cette soirée mais qui se montrent reconnaissantes à ce jour ;)
Supprimer