Semaine de recontre... 2ème épisode

Le premier jour, Madame avait du mal à imposer son autorité (du moins je le croyais bien naïvement). Malgré moi je cherche les punitions en accumulant les bêtises. Il m'est arrivé devant son manque de réaction de la traiter de "Gouvernante de pacotille" et même de me moquer ouvertement d'elle quand je la trouvais en train de jouer sur sa tablette à un jeu où on achète des prés et des animaux de la ferme. Je reconnais que j'ai poussé le bouchon un peu trop loin!

Le retour de bâton ne s'est pas fait attendre. Le soir, après le dîner, Madame me dit d'aller me mettre en chemise de nuit quand j'aurai terminé de faire la vaisselle. Je viens la rejoindre dans le salon. Elle regarde la télé. Je m'installe dans un fauteuil à coté du sien. Elle me rappelle à l'ordre et me fait venir à ses cotés. 

Ma soirée-télé s'est vite terminée, pour moi allongé en travers de ses genoux, chemise retroussée en haut du dos et culotte aux chevilles. J'ai récolté une magistrale fessés, une de ces correction qu'on donne aux vilains garnements quand ils ont dépassé les bornes. En la provoquant, je ne m'attendais pas à une telle sévérité! Elle a claqué de toutes ses forces, indifférente à mes gémissements et plaintes. Ce n'était pas une fessée comme avant, avec des pauses pour caresser les fesses en feu. Je ne suis pas prêt de la traiter de gouvernante de pacotille!!

Ce moment a marqué une étape dans nos jeux: le renforcement de l'autorité de Madame par la crainte qu'elle m'inspire. Une sorte de déclic. C'est un peu compliqué à exprimer. Disons que jusque là, il y avait une sorte de consensus entre nous, elle "jouait" à être sévère et moi je "jouais" à lui obéir. Les châtiments infligés pour désobéissance étaient modérés, même si je jouais la comédie de pleurnicher quand elle me donnait la fessée. A t-elle reçu des conseils d'une consœur dominatrice?

Toujours est-il que son autorité est devenue plus implacable. Ses fessées plus claquantes. Quand elle manie le martinet, ce n'est pas pour "chasser les mouches" mais pour me corriger sans pitié. Si j'ai mérité cinquante coups de tawse, elle va jusqu'au bout, impitoyable et insensible à mes cris et trépignements. Si elle me met au coin, pour un nombre déterminé de minutes, elle respecte scrupuleusement le temps, sans aucun égard pour l'inconfort de son puni. Le moindre mouvement, même involontaire, est sanctionné de minutes supplémentaires. Une punition qui avant était bénigne, devient maintenant un vrai châtiment redouté. Il faut être resté une demi-heure à genoux nez au mur, immobile comme une statue, pour comprendre que le coin n'est pas une punition à prendre à la légère. Quand on vous menace de la cravache si le service à table n'est pas impeccable, vous avez beau fanfaronner, vous allez vous appliquer consciencieusement afin d'éviter la correction parce que vous savez par expérience que ce ne sera pas une correction "pour rire". 

Bref, Madame est devenue plus sévère, impitoyable et je la crains. Cette crainte qu'elle m'inspire m'oblige à être plus obéissant, je le reconnais. C'est une étape supplémentaire dans mon éducation, peut être le passage du statut de chenapan à celui de soumis.

Ce premier soir, donc, j'en ai fait les frais. Juste après la correction, elle m'a conduit dans ma chambre en me tirant le lobe de l'oreille. Madame m'a mis au lit comme un sale gosse! Juste avant de rabattre les draps, elle m'a fait mettre ma cage de chasteté. Apres le "clic" du cadenas, elle a éteint la lumière : interdiction de lire. J'ai été bien puni. Privé de ma première soirée en tête à tête avec Madame. Pendant un temps, j'ai eu le fol espoir qu'elle vienne me rechercher. Mais Madame ne revient jamais sur une décision. Je l'ai appris ce premier soir à mes dépends.  Je me suis endormi en me promettant d'être plus prudent.