Un châtiment exemplaire

Je m'étire sous les draps. Le soleil perce à travers les volets. Pas de bruits dans la maison. Madame dort encore. J'ai du temps avant d'aller presser ses oranges et d'aller lui porter dans sa chambre. Une agréable chaleur irradie encore mes fesses, me rappelant la sévère correction d'hier soir. Ce souvenir réveille une douce érection. Mais mon sexe reste étroitement muselé dans sa cage. Le plaisir bridé se diffuse dans tout mon bas ventre. Hier soir j'ai été sévèrement corrigé. Une punition à la hauteur de ma faute. J'ai commis la pire des bêtises que peut faire un chenapan à sa Gouvernante: douter d'elle. D'après le règlement cette faute est sanctionnée par un "effacement". Une mise en quarantaine d'une durée laissée à l'appréciation de Madame.  

Madame a depuis quelques temps un fesseur beaucoup plus disponible que l'était le précédent. Celui-ci ayant par ailleurs deux autres chipies à éduquer, Madame était un peu délaissée dans ses jeux quand elle avait envie de passer de l'autre côté du miroir. Cette relation naissante semble combler Madame qui de fait à dû partager son temps. En gamin capricieux, je lui ai fait une crise de jalousie, insinuant qu'elle n'était plus capable de s'occuper de mon éducation, trop accaparée par son nouveau fesseur. 

Madame a décidé de reprendre les choses en main et de me faire passer le goût de la contestation. Conscient de lui avoir fait de la peine par mon attitude, j'ai fait acte de repentir. Convoqué à 21h30, c'est à genoux que j'ai comparu devant Madame qui m'a prévenu que j'allais être corrigé sans aucune pitié. Que je pouvais toujours choisir l'effacement. J'ai décidé de subir mon châtiment. J'avais préparé à sa demande tous les instruments : la palette à fesser, la brosse de bain qu'elle aime tant, le martinet, la tawse de cuir épais, le rosebud, un plug, mes pinces à seins, ma cage de chasteté et mon paillasson ainsi qu'un verre d'eau froide avec des glaçons.

Après avoir écouté, toujours à genoux  les reproches et la déception de Madame par rapport à mon comportement, elle m'a demandé de retirer mon bermuda. En slip, à genoux sur une chaise, j'ai subi une longue et cuisante fessée. Malgré la protection de la culotte, Madame claquait fort et de façon méthodique. Elle sait claquer les fesses des vilains garnements. J'ai cru que la fessée n'allait jamais finir. C'est presque avec soulagement que j'ai entendu l'ordre de Madame "tu baisses ta culotte...lentement". Mes fesses cuisaient et Madame ne s'est pas gênée pour me les palper honteusement. Je n'étais pas en mesure de me rebeller. Surtout que la suite ne s'est pas fait attendre : Madame Palette à fesser entra dans la danse frappant une fesse  puis l'autre, sans discontinuer. Je sursautais, mettant un point d'honneur à ne pas geindre. Mais j'en avais les larmes aux yeux.

Petite pause au piquet, toujours à genoux, mais derrière offert pour que Madame procède à l'introduction du rosebud. La correction n'a pas tardé à reprendre. Cette fois avec la terrifiante brosse à bain. Mais auparavant Madame a trempé ses doigts dans le verre d'eau glacée pour me masser les fesses. Oh l'apaisement de l'eau froide sur mon derrière en feu a été de courte durée car la brosse est entrée en action sur mes fesses mouillées, aggravant la douleur des claques. Ça pique Madame, la fessée mouillée! Je me mordais les lèvres pour ne pas crier, mais là cette fois je pleurnichais réellement comme un sale gamin puni que je suis.

Quelques pauses au coin. Trop courtes. Et la correction reprenait avec une nouveauté cuisante : les coups de martinet sur les cuisses! J'étais rouge des genoux aux reins. Plusieurs fois j'ai failli supplier Madame d'arrêter, mais je savais pertinemment que je méritais cette correction et que la sévérité de Madame était à la hauteur de sa déception face à mon comportement qui lui avait fait de la peine. La punition a continué avec l'horrible tawse de cuir qu'elle fit claquer sur mon derrière déjà endolori et sur mes cuisses.

Puis Madame me fit assoir sur mon paillasson. Tout nu. Quand j'ai posé mes fesses endolories sur les piquants du paillasson, j'ai failli crier. Cuisses ouvertes, comme il se doit (Madame est intraitable sur l'ouverture des cuisses). J'exposais ainsi mon sexe qui malgré mon douloureux supplice s'érigeait avec arrogance. Madame adore souffler le chaud et le froid. Ainsi elle m'ordonna de me caresser. J'avais déjà subi ce type de supplice qui consiste à jouer de la frustration du chenapan puni. Je me suis caressé devant elle, mais dès qu'elle a senti que j'allais jouir, elle fit prendre un bain glacé à mon pénis jusqu'à ce qu'il ramollisse. Nouvelles caresses. L'érection reprit de plus belle et à nouveau gland dans l'eau glacée. Cette fois ci mon sexe rapetissa comme un pénis de garçonnet. Image renforcée du fait de l'absence de poils. Madame exige de son chenapan un sexe lisse. Elle profite de cet état pour me faire mettre ma cage. Ainsi muselé, mon pénis ne peut exprimer son excitation que par un écoulement de mouille assez humiliant.

Pour clore mon châtiment, j'ai été mis au coin, tout nu, pinces aux seins. Mais pas comme on met un sale gamin au piquet : cette fois ci c'était prosterné, derrière levé, la chaîne des seins se balançant sous moi à chaque mouvement. J'y suis resté un vrai quart d'heure sous la surveillance de Madame. La dernière minute de coin a été consacrée à une humiliation telle que j'ai peine à en parler : la gymnastique anale! Serrer et ouvrir les fesses sous les ordres de Madame, cambrer à l'extrême et dilater son anus pour qu'elle y plante son index recouvert d'un doigtier.

Mon châtiment ayant été exécuté docilement, j'ai pu enfin demander pardon à genoux (sur le paillasson c'est plus confortable!!) à Madame qui me l'a accordé. Elle m'a conduit dans la salle de bain pour que je me brosse les dents, puis aux toilettes où j'ai dû faire pipi " en fille". J'ai pu enfin retirer les pinces et ce n'est vêtu que d'un court tee-shirt qui laisse mes fesses nues que j'ai été mis au lit. Je n'ai pas tardé à m'endormir.  

Il est temps de descendre à la cuisine pour lui presser ses oranges. Pas question d'être en retard si je ne veux plus être puni et être autorisé à retirer ma cage.