Trois mois plus tard, Théo
est invité chez Sylvie, ils mangent le repas délicieux qu’elle a préparé, elle
est très fin cordon bleue. L’interphone sonne, Sylvie répond et ouvre le
portail.
-
Tiens, nous avons une visite qui va te plaire
je pense, lui dit-elle
-
Ah bon ? qui est ce ? lui demande
Théo
-
Surprise !! dit-elle en éclatant de rire
-
Surprise qui ?? ne me dis pas que c’est
Sophie ? c’était prévu ? tu as fait cela derrière notre dos ?
-
Mais non, je ne suis pas ainsi ! une
pure coïncidence mais j’adoreee, dit Sylvie en tournant sur elle-même
La porte s’ouvre et on
entend une voix joyeuse :
-
Coucou Sylvie, c’est moi Sophie, où es
tu ??
-
Je suis la ma louloutte, viens, je suis dans
le salon
-
Bonjour ma belleeeeeee, oupsss, dit elle en
apercevant Théo dans le fauteuil
-
Bonjour Sophie, dit Théo
-
Ah bonjour Théo, dit Sophie sèchement
-
Ah Sophie, content de te revoir, lui dit-il
-
Ah bon, et ben ce n’est pas réciproque, lui
répondit-elle et en regardant Sylvie, elle lui dit : bon ma belle, tu es
occupée, je repasserai dans la semaine, allez tchao
-
Tsssss non non Sophie, tu tombes très bien,
j’ai quelques petites choses à régler avec toi, dit Théo
-
Et on se tutoie maintenant ?? on a élevé
les cochons ensemble ? dit Sophie ironiquement
-
Sylvie stp, tu peux allez préparer le dessert
ma puce, j’ai une discussion sérieuse à avoir avec ton amie
-
Mais pas de souci, mon chouchou, dit elle à
Théo et en se tournant vers Sophie, bonne discussion ma louloutte, tu vas voir,
il utilise le langage des mains.
Sylvie part en éclatant de
rire de sa plaisanterie. Sophie fait demi-tour et se dirige vers la porte, elle
n’a pas du tout envie de discuter avec lui, il est exaspérant et il l’agace au
plus haut point, elle ne supporte pas les hommes imbus ainsi de leur personne,
elle en est là de ses réflexions quand il l’attrape par le bras.
-
Vous me lâchez immédiatement, je ne suis pas
une de vos soumises
-
Ah c’est sur, aucune se permettrait de me
parler ainsi, en revanche, soumise ou pas soumise, il y a des manières de me
parler et la façon dont tu me parles n’est pas acceptable, donc on va
s’expliquer et régler certaines choses ensemble.
-
Vous ne me touchez pas
-
Mauvaise réponse, lui dit-il en se dirigeant
vers le canapé en la tirant derrière lui
Il s’assoit et la bascule
sur ses genoux, passe une jambe par-dessus les siennes et son bras gauche la
bloque sur le dos. Sophie se débat mais elle est bloquée.
-
Je vous déteste, lâchez-moi immédiatement,
dit elle rageusement
-
Alors on va de suite nommer les choses, je
vais te mettre la fessée de ta vie, celle que tu aurais dû recevoir depuis
longtemps et qu’elle serait même quotidienne, ce ne serait pas encore assez. Tu
ne me parles pas correctement, tu es insolente, effrontée, grossière, et j’en
passe. Et en plus tu m’as fait passer pour un imbécile quand je suis venue chez
Sylvie le lendemain de notre rencontre, pensant t’y trouver.
Sophie éclate de rire de sa
bonne blague.
-
Cela te fait rire, tu ne vas pas rire
longtemps, donc tu connais les règles du jeu, tu sais ce que tu mérites, mais
je ne peux t’y forcer, un seul mot de toi et je te lâche immédiatement mais si
tu es honnête avec toi-même, tu ne le diras pas, et tu assumeras ce que tu
mérites et que je vais te donner. Donc je te laisse 2 minutes pour réfléchir,
mais si tu acceptes, moi seul déciderai de la fin de la punition que tu
mérites. Attention à ce que tu vas me dire, réfléchis bien.
Sophie est prête à lui dire
de la relâcher immédiatement, mais quelque chose au fond d’elle l’en empêche.
Elle n’a jamais reçu de fessée, elle est fesseuse mais n’a jamais franchi le
pas de l’autre coté du miroir. Elle n’accepte pas de se laisser dominer par un
homme, elle a trop peur qu’il lui fasse du mal. Mais elle en a assez de jouer,
de toujours devoir tout gérer et décider pour ses chenapans, les punir, les
faire obéir, les fesser, etc… elle est fatiguée de toujours jouer les femmes
fortes, infaillibles, toujours devoir diriger les jeux. Mais qui se soucie de
ce qu’elle désire, a besoin, qui l’écoute, elle, ses désirs les plus
profonds ? Personne. Elle aime son statut de fesseuse car elle s’éclate
bien quand même, prend du plaisir mais elle sent bien qu’il lui manque quelque
chose mais ne sait pas quoi. Sophie continue dans ses pensées pendant que Théo
l’observe, il lit sur son visage comme dans un livre ouvert, il a tout compris
dès son premier regard posé sur elle. Il sent qu’elle se détend et qu’elle va
accepter. Sylvie regarde par le pas de la porte, il lui fait un signe de tête
d’apaisement, elle lui sourit et repart dans la cuisine. Théo pose sa main de
libre sur la cuisse de Sophie. Elle sursaute.
-
Alors Sophie, je poursuis ou tu me dis
stop ? je sais que tu n’en as jamais reçu, mais je ne suis pas une brute,
je ne cherche pas à te faire du mal mais juste à m’occuper de toi comme tu le
mérites et que tu en as besoin. Es tu d’accord ?
-
…
-
Je sais que c’est difficile mais il me faut
ton consentement et que tu me le dises verbalement
-
…
-
Allez, sois courageuse car tu l’es déjà pour
ne pas m’avoir dit stop, c’est que tu es d’accord mais je veux l’entendre de ta
bouche
-
… vous êtes content là, vous jubilez, vous
allez me fesser, ce que personne n’a jamais pu faire. Mais je vous préviens si
vous me fessez, je vous fesse derrière. C’est la condition.
-
Ah non, Sophie, il en est hors de question,
jamais tu ne me fesseras, j’aperçois ton caractère et je sais que si je veux
que mes punitions t’atteignent, il te faut faire face à un homme qui ne se
laisse pas intimider par toi et qui ne te laisse pas faire ce que tu as envie.
donc je vais te fesser mais non tu ne me fesseras pas. et c’est mon dernier
mot.
-
Allez-vous faire voir !!
-
Ah voilà, je vais prendre cela pour un
acquiescement, dit il en riant !
Théo passe sa main sur les
fesses de Sophie, il en rêve depuis 3 mois, 3 longs mois qu’il a envie de se
retrouver ainsi, elle sur ses genoux, récalcitrante mais prête à prendre sa
fessée. Il a toujours aimé fesser les chipies mais celle-ci, c’était différent,
ce n’était plus le même jeu que d’habitude, il voulait l’aider à lâcher prise,
il sentait quelque chose au fond d’elle qui était douloureux. Mais cela il lui
fallait gagner sa confiance, et pour l’instant, il devait être à la hauteur de
la petite dame.
Il lève la main et l’abat
sur ces fesses, elle sursaute mais ne dit rien. Il recommence, et elle accepte,
il ne dessert pas son emprise, elle a besoin de se sentir contenue. Les claques
tombent tranquillement sur ses fesses, encore protégées par ses vêtements. Il
caresse doucement ses fesses puis les claquent de nouveau, tantôt sèchement,
tantôt doucement. Elle ne se détend pas, on dirait un bâton, aucune réaction.
Aucun relâchement du corps. Il décide de passer à l’étape suivante, il soulève
sa jupe, et découvre des bas sous la jupe. Mmm même pas besoin de la faire se
soulever ensuite pour lui retirer les collants. Elle ne réagit pas non plus. Il
pose sa main sur la culotte et la fessée repart, claques et caresses
s’alternent, les fesses rosissent joliment. Mais toujours aucune réaction, son
visage est enfoui dans ses bras sur le canapé. Elle est très forte. Il veut la
faire sortir de sa carapace. Lui parler ? Oui pourquoi pas. Cela va la
forcer à l’écouter.
-
Alors Sophie, tu es toujours en pleine
réflexion ?
-
…
-
Tu me réponds, lui dit-il en lui donnant une
claque bien plus forte pour la faire réagir
-
Aieeee, ça va, je pense être assez humiliée
comme cela, sans être en plus obligée de vous faire la discussion pour vous
distraire
Alors là Théo est sidéré,
jamais on ne lui avait fait celle là. Elle était terrible cette femme. Et dire
qu’il a eu des remords de lui imposer cela. C’était fini !
-
D’accord Sophie, on va passer aux choses très
sérieuses, ce n’est pas à toi que je vais apprendre comment se donne une
fessée, une vraie fessée, celle qui fait que les chipies ont honte et ensuite
acceptent la punition ? Alors ?
-
…
-
Très bien, on joue les fortes têtes
Et Théo claque fort
rapidement et de plus en plus fort et de plus en plus vite. Elle va répondre,
il ne lâchera pas. Il sent qu’elle se contracte et remue un peu, elle réagit
enfin un peu.
-
Alors Sophie, tu me réponds ?
-
Mais c’est bon là, vous le savez aussi bien
que moi, baissez la cette foutue culotte, et que l’on passe à autre chose et
que je puisse repartir chez moi
-
D’accord, vu les choses ainsi, on passe aux
choses très sérieuses
Et là Théo descend la
culotte de Sophie jusqu’à mi-cuisses sans qu’elle ne tente de la retenir et lui
qui ne pensait pas la fesser ainsi, se met à l’ouvrage, et quel ouvrage, sa
main commence à le chauffer sérieusement, les fesses de Sophie sont de plus en
plus rouges. Elle l’a poussé à bout, elle va avoir ce qu’elle cherche, elle
commence à se dandiner, il la maintient bien mais une main vient se protéger au
niveau d’une des fesses, il lui claque la main, et comme elle ne la retire pas,
il lui prend et la maintient ainsi. Elle essaie de plier ses jambes mais elles
sont bloquées. Une 2ème main arrive et se retrouve bloquer aussi
dans le dos. Il continue la rafale de claques sur les fesses et sur les
cuisses. Il sent sous sa main plaquée sur son dos, des mouvements, il pense
qu’elle pleure, il hésite à poursuivre mais non, il va continuer, il sait
qu’elle a besoin de tout lâcher. Il sait qu’elle n’y arrivera pas au début,
mais il sait qu’il parviendra un jour à le faire. Il ne l’abandonnera pas. Et
voilà, il l’entend maintenant pleurer, il sent qu’elle se détend, qu’elle
accepte son autorité, enfin. Il poursuit la fessée mais plus tranquillement, et
ses claques se transforment doucement en caresses. Elle ne bouge plus, renifle
de temps en temps. Il attrape un mouchoir dans la boite à coté de lui et lâche
ses mains et lui met un mouchoir dans la main. Elle le remercie. Il voit que
Sylvie a mis de l’arnica à coté des mouchoirs. Il prend le tube et commence à
la masser doucement, délicatement puis plus énergiquement. Puis il la libère
pour la prendre dans ses bras. Il l’assoit sur ses genoux, elle se laisse faire,
il sent ses fesses très chaudes sur son pantalon. Il dégage ses cheveux,
l’embrasse sur la joue et elle se blottit dans ses bras. Il n’attend pas
d’excuses, non non, on en est très loin de cela. Mais peut être qu’un jour,
elles viendront spontanément. Mais il ne voulait pas la braquer, elle était une
bombe à retardement prête à exposer. Mais une fois la carapace éclatée, il est
sur qu’il trouvera un très beau joyau. Mais pour cela, il ne devra faire aucun
faux pas car il sait qu’il aura tout perdu !
Excellent... Merci Chipinette de nous faire lire ta prose délicieuse.
RépondreSupprimerMais, si je peux me permettre une légère critique, pourquoi fin ? Alors qu'il semble qu'on soit au début de quelque chose, non ?
merci Max!!!
SupprimerC'est vrai, tu as raison, pourquoi pas effectivement!! cela pourrait me donner des idées et du fil à retordre pour ce pauvre Théo!!! ;-)
Chipinette ce recit est super il est fini mais laisse une fin ouverte a une suite ou a notre imagination
RépondreSupprimermerci pour ses beaux textes
Lady dark
merci ma belle!! peut être si mon imagination se réveille!!
SupprimerMoi aussi je trouve dommage que cette acceptation s'arrête là. Joli, merci.
RépondreSupprimerMerci Héléa et contente que ce récit t'ait plu!!
Supprimer