Convocation particulière... Mai 2015

Depuis qu'elle m'a puni devant son amie Sophie, Madame a donné un autre sens à nos jeux. Avec cette expérience, elle marque une étape supplémentaire dans mon éducation. Madame estime que je lui suis assez soumis pour qu'elle puisse me montrer à d'autres si elle en a le désir. 

Elle m'a prévenu qu'ayant tous les droits sur moi, elle peut à tout moment me punir devant qui elle veut sans avoir à m'en parler. Or depuis la sortie de son livre, elle a quelques amies qui ont envie d'en connaître plus sur les jeux que nous partageons Madame et moi. Ce n'est pas que de la simple curiosité. Je crois que Madame a fait quelques adeptes de l'éducation stricte pour les garçons.

N'ayant pas trop mon mot à dire, j'éprouve quand même une excitante appréhension à me soumettre à cette nouvelle exigence de ma Gouvernante.  

La semaine dernière Madame recevait chez elle son amie Sylvie, venue quelques jours l'aider à repeindre son appartement. Resté en Auvergne, je ne risquais pas de revivre la même scène que quand Mademoiselle Sophie était venue à Paris. Mais il y a toujours les convocations sur Skype.

Quand nous sommes éloignés, je sais que je peux à tout moment être convoqué, quand je suis seul, devant la cam pour un contrôle surprise de tenue, une vérification de mes épreuves du midi, ou une punition à faire devant elle.

Au niveau punition je ne risquais pas grand chose puisque ma conduite avait été (presque) irréprochable dans la semaine. Sur mon cahier trois petites fautes: "port de dessous non-réglementaires" "propos familiers à l'égard de ma Gouvernante" et "heure tardive de mise au lit". Bref pas de quoi fouetter un chat...

Madame, occupée par ses travaux de bricolage, me laisse tranquille toute la semaine. Je me la coule douce. Cependant elle m'annonce le jeudi que je suis convoqué le vendredi soir à 22h.

Un rapide calcul me dit que son amie Sylvie aura repris son train pour retourner chez elle. Je suis donc tranquille. Mais ce qui m'inquiète c'est qu'elle dit "tu seras en tenue de chenapan". Et me voilà qui me met à psychoter. En général, pour mes convocations sur Skype, Madame me veut en chemise de nuit, en culotte ou même tout nu. C'est plus pratique pour les punitions, juste avant la mise au lit.  Et là je me dis que si elle exige une tenue décente c'est que peut être elle ne sera pas seule de l'autre côté de l'écran. Je m'en inquiète auprès de Madame qui bien sûr ne dit rien, s'amusant de mon inquiétude et faisant monter la pression. À mesure que l'heure de ma convocation s'approche, je suis sur des charbons ardents, partagé entre la peur et le désir.

A l'heure convenue, j'attends bien sagement dans ma tenue de garnement: polo blanc, bermuda bleu marine, chaussettes blanches. Un vrai scout. Je ne fais pas le fier. La pression est à son maximum. Sonnerie caractéristique de l'appel vidéo de skype. Le visage de Madame apparaît. Dieu merci elle est seule. Son amie Sylvie est repartie. Je me suis fait du souci pour rien. Je commence à me détendre en m'étirant avec délice sur ma chaise. Madame me rappelle  aux bonnes manières :

-       En voilà une position devant sa gouvernante.

Je rectifie immédiatement ma posture. Dos droit, jambes écartées et mains au dos. Comme c'est la coutume nous passons à la "confession" je dois énumérer les bêtises dont je me suis rendu coupable. Madame me gronde comme un vilain garnement fautif. Puis elle décide d'un "contrôle de culotte", puisque j'ai été pris en faute d'en porter une non-réglementaire. Je me lève. Mais au moment de baisser mon bermuda, je m'informe quand même :

-       vous êtes bien seule?

Madame éclate de rire et répond:

-       pas du tout je suis avec ma copine Sylvie".

Je me dis "c'est du flan elle dit ça pour se régaler de ma peur".  En plus je ne vois qu'elle sur l'écran. Elle veut me mettre la pression. Puis elle me rappelle à l'ordre sèchement :

-       dépêche-toi !

Pas question de l'irriter c'est encore moi qui vais en faire les frais. Me voici en slip. Une vraie culotte de garçonnet des années cinquante que je déteste et qu'elle m'oblige à porter tous les jours. Mais mon calvaire ne s'arrête pas à une simple mise en slip. Le contrôle de culotte se transforme en "contrôle de propreté". J'en ai l'habitude. Madame exige de son chenapan des dessous impeccables. Me voici cul nu à exposer mon fond de culotte recto et verso. La honte absolue !! Mais Madame fait monter les enchères. La culotte est propre oui mais "me suis-je bien lavé partout" ? Le contrôle de propreté se poursuit par l'inspection de mon sexe amplement décalotté. Madame prend son temps à scruter mon sexe exposé en gros plan sur son écran. Je suis enfin autorisé à me reculotter. Le slip, pas le bermuda. 

La sentence tombe : puisque que j'ai manqué de respect à Madame et que j'ai un peu triché sur mon heure de mise au lit (j'ai commis la bêtise de poster sur son forum à 23h30 alors que je suis censé éteindre la lumière à 23h dernier délais) je suis condamné à quinze minutes de coin à genoux, mains sur la tête. Je ne m’en tire pas trop mal. Le coin, je connais, Madame m'y met souvent après ou avant la fessée. Je m'installe. Madame me surveille. C'est une punition qu'elle affectionne particulièrement car elle lui permet de me surveiller du coin de l’œil tout en tchatant avec ses copines. Je l'entends discuter. Je pense qu'elle est au téléphone avec quelqu'un. Je me retourne furtivement et ne la vois plus. Je me hâte à me retourner car si elle me prend en faute, je vais récolter des minutes de piquet supplémentaires et quand on est à genoux sur le carrelage, ce sont des minutes qui comptent... Silence.... Je n'ose pas me retourner. La position n'est pas trop confortable.... Je prendrais bien un peu de repos en m'asseyant sur les talons ou en baissant les bras ne serait ce qu'un instant. Mais Madame veille....sa voix autoritaire me rappelle à l'ordre à chaque fois que je bouge. Puis elle m'ordonne de baisser ma culotte... 

Très lentement comme elle aime... Me voici cul nu.. Au coin comme un vilain garnement... Ce n'est pas encore passé ces quinze minutes de piquet? ...c'est interminable.... Je tente de prendre ma position moins inconfortable en passant d'un genou à l'autre pour alléger le poids.... Et j'entends une voix inconnue qui dit "Mary, il bouge!" Je me retourne pour trouver un autre visage sur l'écran de ma tablette. Sylvie !!.... 

Madame m'autorise enfin à m'asseoir.... Elle est assise à côté de son amie Sylvie qui n'a pas perdu la moindre miette de ma convocation... Nous mettons fin au jeu. Sylvie est très sympathique, une amie de longue date de Madame. Je suis assez gêné... Mary a voulu lui faire connaître notre jeu... Je suis envahi d'un trouble indéfinissable : je dois avouer que la situation est assez excitante. Je n'en veux pas à Madame. C'est une épreuve supplémentaire qu'elle m'a imposé. Un degré de plus dans l'éducation à laquelle je suis soumis. Je suis également ravi d'avoir supporté cette épreuve. Madame est fière de la confiance que je lui voue.